vendredi

Reprise de contact

Quelques jours après ce rendez-vous raté, Arno m'appelle. Je me sens agressé par le ton qu'il emploie. Manifestement, il est toujours aussi furieux.

Et quand il me demande si ça va, je ne peux m'empêcher de lui répondre, mécaniquement, que "oui". Alors que non, bien-sûr que ça ne va pas. Et il le sent. Il me secoue, me répète qu'il en a marre que je sois aussi lisse. Il me dit qu'heureusement que lui va plutôt bien depuis Noël, parce que ce serait vraiment dur, que je ne me rends pas compte des dégâts que je peux causer. Il raccroche sans me laisser le temps de répondre.

Je n'ai pas la force de la rappeler.

Je suis au fond.

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